mardi 23 novembre 2010

Retour à Santorin

Bonsoir à tous,

Vu le froid et la grisaille actuellement en France (et prochainement sans doute la neige…), repartons vite au soleil !
Ce soir, retour à Santorin, que j’avais brièvement visité en 1998, ce qui m’avait donné envie d’y revenir pour mieux découvrir l’île, ce que j’ai fait en 2000, en y passant cette fois-ci plusieurs jours pour en parcourir les principaux sites.

Comme en 1998, je suis arrivée à Santorin par la mer, depuis la Crète, cette fois-ci à bord d’un imposant ferry qui nous déposa à Athinos, le port de l’île, vers minuit. Je me souviens de l’attente du débarquement, du bruit d’enfer qui résonnait et faisait trembler le bateau quand les camions descendirent à terre, puis nous, les piétons, débarquant par la même passerelle que les véhicules roulant à vive allure, ce qui s’appelle vivre dangereusement !
Je fus accueillie par un orage qui grondait au loin, puis éclata alors que je montai dans le bus pour l’hôtel, et nous accompagna sur toute la route, donnant une apparence plus fantastique à la vue sur la caldeira, illuminée par les éclairs. Même arrivée à l'hôtel, depuis mon lit, j'entendais encore le tonnerre éclater dès qu'un éclair touchait la mer.

Heureusement, le lendemain, la météo fut bien plus clémente et le soleil brillait, me permettant de me promener dans les rues de Fira, la capitale, et d’en visiter les musées.
 
 
Je descendis au port de la capitale, en empruntant le téléphérique : la descente permettait de découvrir une vue superbe, mais fut trop rapide pour en profiter pleinement.
Une fois au port, je me promenai un peu, puis m’installai sur un banc au soleil pour observer l’animation du lieu.
 
Pour remonter à Fira, je décidai de le faire à dos d’âne ! Je gagnai donc la “gare des ânes” où le meneur du premier convoi à partir me demanda d’attendre un instant. Je m’assis un peu plus loin au soleil et attendis. 
Craignant peut-être que je ne perde patience et ne change d’avis (pas de risque, j’étais en vacances, j’avais tout mon temps !), il me rappella et m’entraîna vers un âne sur lequel il m’aida à monter une fois le prix de la « course » réglé. Il me montra comment faire avancer l’âne en donnant des coups de corde dans son cou... et, à ma grande stupéfaction, il nous laissa partir seuls, l’âne et moi ! Me voilà donc à essayer de faire avancer ma monture qui avait tendance à jouer les bourriques et à n’en faire qu’à sa tête ! Elle rasait les murs (attention à mes jambes !), s’arrêtait, repartait... Notre équipage eu le mérite d’amuser les touristes qui descendaient au port à pied et que nous croisions... Mon âne fut, selon les moments, têtu comme une mule et il s’arrêtait brusquement, refusant de continuer ; il me fallait alors alterner les coups de corde, les talonnades et les caresses pour le décider à repartir pour quelques mètres, ce qui provoquait l’hilarité de bon nombre de passants... et la mienne aussi quand même ! Soudain, alors que nous arrivions à un virage ombragé, il se planta là, dans la courbe, refusant d’avancer ne serait-ce qu’un sabot ! Une minute, deux minutes, trois minutes passèrent... rien ! Pas un sabot devant l’autre, quoi que je fasse : peut-être venait-il de décider une grève de la montée illimitée ? Rien n’y fit, pas même les conseils ou les encouragements des passants que ma situation semblait beaucoup amuser, sans compter les gens qui prirent des photos, ou même me filmèrent (oui, je fus l’attraction comique de la journée !) Pour ma part, je commençais à moins rire, me demandant si je n’allais pas être obligée de descendre et de le tirer en montant à pied... Et puis soudain, il se remit en route, d’un bon pas ! Un miracle ? Non, tout simplement son maître qui arrivait derrière nous avec deux autres touristes en selle, et qu’il avait dû entendre ! Cette fois ma monture ne rechigna plus et je finis par atteindre le sommet, ce qui me semblait incertain quelques instants plus tôt ! Après une dernière caresse à ma monture, je retournai dans les ruelles de la capitale, pour la suite de mon séjour…

Fin de ma première journée à Santorin !

A bientôt !

2 commentaires:

  1. C'est vrai que ça fait du bien de voir un beau ciel bleu, malheureusement quand je regarde par la fenêtre, c'est toujours la grisaille.
    Marrant ton histoire avec l'âne, sûrement moins pour lui et sûrement mieux pour toi que le VTT.
    Bidochon.

    RépondreSupprimer
  2. Le ciel était bleu sur Paris ce matin (mais les températures avaient plus en commun avec le Pôle Nord qu'avec Santorin !), mais c'est en train de se couvrir... Bientôt la neige ?
    C'est vrai que je plains un peu ces pauvres ânes obligés de porter des touristes toute la journée, pas étonnant qu'ils aient envie d'une pause !

    RépondreSupprimer