jeudi 29 septembre 2011

Retour à Samaria

Bonsoir à tous,

Comme promis, la suite de mes balades en Crète, et aujourd'hui, un premier article sur mon retour à Samaria (je dis premier car vu le nombre de photos que j'ai prises là-bas, il en faudra plusieurs pour tout montrer).

Comme vous vous en souvenez peut-être, j'avais déjà fait deux fois l'excursion à Samaria, et si la première fois m'avait laissé un bon souvenir, la deuxième s'était nettement moins bien passée... au point de m'avoir fait douter d'y remettre jamais les pieds ! 
Mais s'il y a une chose que je n'aime pas, c'est rester sur un échec, et donc cette année, j'ai décidé de retenter l'aventure, en m'assurant au préalable auprès de l'agence de voyage que le départ de la randonnée se faisait bien aux aurores, pour éviter les pleines chaleurs. Rassurée sur ce point, la réservation a été faite, et le jour de l'excursion, le réveil a été un peu dur, à 4 h 30 du matin, pour un départ de l'hôtel à 5 h 30... la contrepartie pour être en haut assez tôt !

Dans le bus, agréable surprise de découvrir qu'en une dizaine d'années, l'organisation a bien changé, désormais on nous remet un plan des gorges, avec des indications des différents lieux de repos et des heures maximales auxquelles il faut avoir quitté l'endroit pour ne pas être trop en retard. La guide nous indique aussi qu'elle partira 15 minutes après le groupe et qu'elle nous verra au fur et à mesure de la descente quand elle nous rejoindra... là aussi, ça change du guide qui se contentait de dire, une fois les billets remis "rendez-vous à telle taverne en bas des Gorges pour récupérer vos billets de bateau !"

Nous voici donc vers 7 h 30 du matin sur le plateau d'Omalos, pour une petite pause dans une taverne avant d'attaquer la descente : première impression en descendant du bus, il fait froid !!! Eh oui, on est en altitude et le soleil se lève à peine à l'horizon, donc forcément, ce ne sont pas les températures en plaine ! Mais au moins, ça réveille !
Reprise du bus pour un dernier trajet de quelques minutes, direction l'entrée des Gorges, comme l'indique le panneau... et c'est parti pour quelques heures de marche à pied ! 
Les trois premiers kilomètres, ça descend sec, c'est le plus gros dénivelé des Gorges, et on comprend que cette portion porte le nom d'escaliers de bois (xyloskalo en grec) : il faut parfois s'accrocher à la rambarde, d'autant que le chemin est très caillouteux et que les pieds y glissent fréquemment (d'où l'intérêt d'avoir de bonnes chaussures de randonnée pour éviter de se blesser).  
Un peu moins rassurant parfois, les moments où on passe sous ce type de structure, avec des filets au-dessus : risque de chute de pierre ? Gare à sa tête, le casque n'est pourtant pas conseillé pour visiter les Gorges !
Parfois, le chemin se fait un peu moins caillouteux, et donc plus agréable pour marcher : ouf, un peu de répit !
Très régulièrement, on trouve des sources d'eau qui permettent d'étancher sa soif et de remplir sa bouteille d'eau le temps d'arriver à la suivante, ce qui évite de devoir prendre une grande bouteille pour tenir toute la balade et permet donc d'alléger son sac à dos, ce qui est toujours appréciable.
Spectacle un peu particulier à un endroit où des randonneurs ont visiblement décidé de laisser une petite trace de leur passage, en montant des petits tas de pierre (non, ils n'ont pas poussé naturellement !)
Petite rencontre avec un des habitants du lieu (il n'y a plus que les animaux autorisés à rester en permanence sur le site, les humains n'ont pas le droit d'y rester la nuit, et durant l'hiver aussi quand le torrent qui coule dans les Gorges est trop haut pour en permettre la descente).
Changement de paysage, après la descente dans la caillasse, un chemin plus plat qui offre plus de confort pour la marche... et surprise, tout d'un coup, le chemin où on marchait à la queue leu leu devient presque désert, le rêve, Samaria pour moi toute seule, inutile de dire que j'en ai profité (d'autant que cette année, j'ai marché à mon rythme pour tenir le coup, et ça a marché : c'est ça le secret, ne pas forcer et y aller à son rythme)
Et voici un des paysages magnifiques que l'on peut admirer au détour d'un chemin... j'aimerais bien avoir le même tous les matins depuis ma fenêtre en me levant !
Parfois, on retrouve des traces de constructions qui rappellent que les gorges de Samaria étaient encore habitées il y a quelques décennies, avant que le lieu ne soit classé en parc naturel.
Régulièrement, on trouve des "bornes kilométriques" (sachant que les Gorges font 13 km, plus 3 km de leur sortie au village d'Agia Roumeli, celle-ci voulait dire qu'il restait 10 km à marcher !!!)
Au milieu des Gorges, arrêt à l'ancien village de Samaria, transformé en une aire de repos équipée notamment d'un héliport, pour pouvoir évacuer les blessés graves en cas de besoin (sinon il y a aussi les ânes pour aider les blessés plus légers qui ne pourraient finir la descente...)
Et au coeur du village, il n'est pas rare de voir maintenant des bouquetins qui viennent rendre visite aux randonneurs en espérant surtout voir ces derniers partager un peu de leur déjeuner avec eux !
Suite de la balade après une pause bien méritée, il ne faut pas oublier de repartir dans les temps (la guide veille au grain, elle est vraiment adorable et nettement plus impliquée avec ses "ouailles" que ceux que j'avais vus les fois précédentes, ça change agréablement).
Une nouvelle source où étancher sa soif, ça fait du bien de l'eau fraîche !
Un peu plus loin, arrivée sur la partie plus escarpée et moins boisée des Gorges... par contre on peut se demander si le panneau est vraiment sérieux ou si c'est une forme d'humour... car "walk quickly", "marchez rapidement", dans toute cette caillasse relève plutôt de l'exploit, surtout sans se blesser !
... et ils insistent, vu qu'on retrouve ce panneau régulièrement dans les Gorges... attention, chute de pierres ?
Parfois, ça change un peu au niveau du texte, et là ils ne disent plus de marcher rapidement, mais seulement qu'il y a du danger de chutes de pierre... enfin ça revient sans doute au même, non ?
Pour les endroits où le torrent surgit au milieu des Gorges, on trouve des ponts de bois comme celui-ci, pour passer d'une rive à l'autre. C'est plutôt marrant à traverser, et ça change des ponts en pierre !
Un signe encourageant : plus que 5 km avant la fin de la marche !!!
Un bon signe aussi, une nouvelle aire de repos pour se rafraîchir et souffler quelques minutes !
Au passage, rappel de quelques règles du parc : si celles du milieu sont compréhensibles, celle de gauche prête plutôt à sourire vu le débit du torrent en ce moment (voir un peu plus bas...)
Une des ambulances locales, qu'il vaut mieux ne pas emprunter !
Arrivée aux fameuses Portes de Fer, le point le plus étroit des Gorges : bonne nouvelle, plus que 4 km de marche... on tient le bon bout !!!
Et voilà pourquoi ce signe prête à sourire en ce moment (si si, il y a bien de l'eau dans le torrent derrière... oui, je sais, ça n'est pas frappant !)
Fin des Gorges, un dernier regard en arrière, et il ne reste plus que 3 km pour arriver au village.
A la sortie des Gorges, j'ai la surprise de découvrir que quelques buvettes ont ouvert, alors qu'il n'y en avait pas dans mes souvenirs il y a 10 ans... et il y a même de quoi requinquer les marcheurs fatigués !
Derniers kilomètres jusqu'au village, et là aussi surprise, le chemin caillouteux a été goudronné, et il permet même le passage d'un mini-bus pour les marcheurs les plus fatigués qui n'ont pas le courage de finir à pied.

Et voilà, fin de la première partie, la prochaine fois, il y aura moins de texte et plus de photos, pour en prendre plein les yeux !

vendredi 23 septembre 2011

Le museum d'histoire naturelle d'Heraklion

Bonsoir à tous,

Continuons la visite des musées de Crète, avec le plus récent ouvert à Heraklion, dans un ancien bâtiment industriel donné à l'université de Crète, qui y a installé le Museum d'Histoire Naturelle
 

L'endroit est agréable, des locaux vastes, tous neufs, avec divers espaces, plusieurs dioramas avec des animaux empaillés sur la faune des différentes régions d'Europe, un espace d'expériences pour les enfants, un simulateur de tremblement de terre et un "musée vivant".
 
 
 
Au coeur du musée, on rencontre un énorme animal, sorte d'éléphant aux défenses dirigées vers le bas : il s'agit de la reconstitution d'un Dinotherium, animal mesurant 5 mètres de haut et 7 mètres de long, qui vivait en Crète il y a 8,5 millions d'années. La bête est impressionnante, j'étais contente de ne pas me retrouver en face d'une vraie !

Le simulateur de tremblement de terre, sous la forme d'une salle de classe dans laquelle on s'installe, est impressionnant, surtout quand il se termine par la simulation de deux des plus importants de ces dernières années, ça fait du bien quand ça s'arrête !

Ma partie préférée a été sans conteste le musée vivant et quelques uns de ses habitants, notamment une sorte de petit lézard qui semblait très amical et me suivait derrière sa vitre de droite à gauche quand je bougeais (désolée, je regardais les animaux sans trop regarder les noms, c'était plus intéressant de voir les petites bêbêtes... mais pour certaines, heureusement qu'il y avait une vitre entre eux et moi !). 
 
 
 
 

 

 

Et voilà, la visite est terminée pour ce soir, à très vite pour une nouvelle balade crétoise.

mardi 20 septembre 2011

Un an déjà...

Bonsoir à tous,

Eh oui, un an depuis la naissance de ce blog et la publication du premier message, le 20 septembre 2010...

Mais plutôt que de souffler des bougies sur un gâteau, j'ai préféré illustrer cet article par quelques photos prises dans mon église préférée la semaine dernière, l'église des Quatre Martyrs à Rethymnon, de quelques cierges dont l'un d'eux a malheureusement eu quelques soucis...

 
 
 
C'est reparti pour une nouvelle année d'articles, et à très vite pour de nouvelles photos de Crète.