Bonsoir à tous
De nouveau, ce soir, je déroule le fil des souvenirs de mes voyages en Crète, tel Thésée dans le labyrinthe dévidant le fil d'Ariane pour retrouver la sortie...
Et me voici donc en 1998, au mois de juin, quand pour la seconde fois, j'ai bouclé mes valises (et adressé mon plus beau sourire à l'employé de l'aéroport qui enregistrait mes bagages pour qu'il ait la gentillesse de ne pas me facturer les 5 kg de trop... ce qui a marché, au grand soulagement de mon porte-monnaie qui n'avait pas trop envie de s'alléger avant même le départ !), puis pris l'avion pour retourner sur cette île où j'avais certes souffert sur la selle d'un V.T.T., mais surtout commencé à découvrir un endroit à la fois magnifique et chargé d'Histoire.
Bien décidée à ne pas me fatiguer autant qu'à mon premier séjour tout en parcourant l'île au maximum, j'y suis partie trois semaines pour un séjour plus classique que sportif, d'abord une semaine du côté de la ville d'Héraklion, la capitale, avec tous les jours une excursion pour découvrir une nouvelle partie de l'île, puis deux semaines près de Rethymnon, au centre de la côte nord, pour continuer les visites par mes propres moyens (ou presque, puisque je comptais bien évidemment sur les bus locaux, que j'avais déjà brièvement expérimentés, pour m'aider à me déplacer).
Et me voici donc en 1998, au mois de juin, quand pour la seconde fois, j'ai bouclé mes valises (et adressé mon plus beau sourire à l'employé de l'aéroport qui enregistrait mes bagages pour qu'il ait la gentillesse de ne pas me facturer les 5 kg de trop... ce qui a marché, au grand soulagement de mon porte-monnaie qui n'avait pas trop envie de s'alléger avant même le départ !), puis pris l'avion pour retourner sur cette île où j'avais certes souffert sur la selle d'un V.T.T., mais surtout commencé à découvrir un endroit à la fois magnifique et chargé d'Histoire.
Bien décidée à ne pas me fatiguer autant qu'à mon premier séjour tout en parcourant l'île au maximum, j'y suis partie trois semaines pour un séjour plus classique que sportif, d'abord une semaine du côté de la ville d'Héraklion, la capitale, avec tous les jours une excursion pour découvrir une nouvelle partie de l'île, puis deux semaines près de Rethymnon, au centre de la côte nord, pour continuer les visites par mes propres moyens (ou presque, puisque je comptais bien évidemment sur les bus locaux, que j'avais déjà brièvement expérimentés, pour m'aider à me déplacer).
La première semaine m'apporta un lot intense de découvertes, non seulement des principales villes de l'île, mais aussi ma première visite à Cnossos, où je fis plus ample connaissance avec la civilisation minoenne qui avait brillé sur l'île dans l'Antiquité, et même rayonné sur la Méditerranée, avant de disparaître mystérieusement.
J'ai toujours trouvé fascinant de me promener au coeur des ruines des cités antiques, en me demandant à quoi elles ressemblaient à l'époque de leur splendeur... Hélas, la machine à remonter le temps n'existant toujours pas, il faut me contenter de mon imagination pour essayer de le savoir, et c'est la raison pour laquelle dès que je le peux, je visite des sites archéologiques pour m'imprégner de leur atmosphère.
J'ai toujours trouvé fascinant de me promener au coeur des ruines des cités antiques, en me demandant à quoi elles ressemblaient à l'époque de leur splendeur... Hélas, la machine à remonter le temps n'existant toujours pas, il faut me contenter de mon imagination pour essayer de le savoir, et c'est la raison pour laquelle dès que je le peux, je visite des sites archéologiques pour m'imprégner de leur atmosphère.
Les excursions offraient aussi d'autres visites moins convenues, la découverte d'endroits plus authentiques et des aspects de la vie quotidienne des Crétois, notamment l'importance de la religion orthodoxe, avec la visite de monastères ou d'églises, mais aussi la présence, en pleine nature, de petites chapelles blanches consacrées à un saint, nichées à flanc de falaise.
Ce fut aussi au cours de ce séjour qu'après une traversée en bateau de 5 heures, j'ai découvert une autre île grecque au destin tragique dans l'Antiquité, Santorin : y faire l'aller - retour dans la journée n'a pas été très reposant (10 heures de bateau pour rester 4 heures sur l'île, ceci vous résumera la situation, surtout si on ajoute sur le chemin du retour 2 à 3 heures de tempête pendant lesquelles le bateau a joyeusement tangué ! C'est là que finalement, j'ai constaté que j'ai plutôt le pied marin, même si à l'époque, je ne savais pas nager !), mais rien que le moment où le bateau arrive au centre de la caldeira, entre les falaises déchirées par l'explosion du volcan dans l'Antiquité, avec un spectacle à couper le souffle, valait largement le déplacement.
Et cette journée trop brève sur place m'a bien évidemment donné envie d'y retourner plus longuement : un endroit de plus à rajouter sur la liste de mes futurs voyages...
Suspense, suspense, y suis-je retournée ? La réponse dans un prochain article...
Je ne pouvais pas finir mon séjour en Crète sans découvrir la plus belle merveille naturelle de l'ouest de l'île, les Gorges de Samaria, les plus longues d'Europe (18 km de descente du plateau jusqu'à la mer).
Là aussi, ce fut intense, avec un lever en fin de nuit pour gagner au lever du jour le point de départ et les descendre dans la matinée, avant les grosses chaleurs... mais l'effort en valait vraiment la peine, et la variété des paysages rencontrés a vite fait oublier les courbatures engendrées par cette longue marche.
Il est bien évident que je ne peux pas résumer ces trois semaines de bonheur et de découvertes en un seul article... Celui-ci n'est qu'un avant-goût de ce voyage, et le livre des souvenirs s'ouvrira de nouveau bientôt sur ces trois semaines riches en visites, mais aussi en rencontres, qui ont contribué à me faire encore plus aimer la Crète, au point de n'avoir qu'une envie en rentrant, y retourner le plus vite possible...
A bientôt pour un autre voyage en photos là-bas...
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