Un monument méconnu de Paris

Bonsoir à tous,

Tous les soirs, quand je prends le bus pour rentrer de mon travail, je passe devant un square verdoyant au centre duquel se dresse un monument ressemblant à une chapelle, ce qui, au fil du temps, a aiguisé ma curiosité. 

Du coup, j'ai profité d'une journée de congé, vendredi après-midi, entre deux averses, pour m'y rendre et découvrir cet endroit, la Chapelle Expiatoire, au centre du square Louis XVI, rue Pasquier. 

Les explications données dans le bâtiment d'entrée indiquent que le monument a été construit de 1815 à 1826, sur une commande de Louis XVIII, à l'emplacement de l'ancien cimetière de la Madeleine, où furent enterrés Louis XVI et Marie-Antoinette après leur exécution. La chapelle est classée monument historique depuis 1914.

Je vous invite à me suivre pour découvrir cet endroit méconnu et pourtant très intéressant.

On y pénètre par un premier bâtiment qui ouvre directement sur le square, où se trouve la caisse et les explications sur l'histoire du quartier et du lieu.

 

 

 

Passé le porche, on arrive dans un petit jardin entouré d'une sorte de cloître, où se dressent des tombes anonymes qui rappellent qu'auparavant, l'endroit était un cimetière. 

 

Au bout de l'allée centrale, bordée de rosiers, se dresse la chapelle elle-même, au porche surmonté d'un portique à la grecque avec des colonnes, et on voit bien le dôme de la chapelle qui lui donne sa forme particulière.

 

 

A l'intérieur, l'endroit offre une vision à la fois dépouillée, par le peu d'éléments qui l'ornent (un autel et deux statues, une de Louis XVI et une de Marie-Antoinette) et d'un autre côté très décorée, par le sol en mosaïque de marbre et le dôme très travaillé.

 

 

 

 

Un escalier mène à une crypte sous la chapelle, qui se visite également, petite pièce décorée d'un vitrail au travers duquel jouait le soleil quand je m'y trouvais.

 

Dans ce petit havre de paix au coeur de Paris, j'ai aussi fait une rencontre, celle d'une jolie petite chatte qui se dorait au soleil près du porche, puis se promenait ensuite dans le jardin, et qui est venue vers moi faire des câlins quand je l'ai appelée. Mignonne, n'est-ce pas ? (et si vous me demandez comment je suis sûre que c'est une chatte et pas un chat, non, ce n'est pas parce qu'elle avait un collier rose, mais parce qu'elle avait des mamelles bien visibles)

 

 

Et voilà, j'espère que j'ai pu vous faire découvrir un nouvel endroit, et peut-être aussi vous donner envie d'y aller la prochaine fois que vous serez sur Paris.

A bientôt.

 

Cuisinons les champignons

Bonsoir à tous,

Habituellement, en cette saison, quand je cuisine des champignons, je me contente de les éplucher, de les laver et de les couper en lamelles que je déguste trempées dans une sauce à base de crème légère avec un peu de sel et de ciboulette et de persil hachés : idéal pour l'apéritif ou pour une entrée estivale.

Mais vu la météo actuelle plutôt automnale ces jours-ci, ce soir, j'ai fait des champignons farcis, recette que j'aime beaucoup et que je partage avec vous.

Pour commencer, les ingrédients : 

•  2 champignons par personne si c'est pour une entrée, 4 champignons si c'est le plat principal
• 1 gousse d'ail
• 1 échalote
• 1 boule de mozzarella
• 2 tranches de jambon cru
• chapelure
• sel

Il n'y a plus qu'à suivre la recette :

• Eplucher les champignons, laver les têtes et les placer dans un plat allant au four
• Mixer les pieds des champignons avec l'échalote, l'ail, la mozzarella et le jambon cru
• Dans une poêle, faire revenir le mélange avec un peu de margarine et de sel
• Répartir la préparation dans les têtes de champignons et saupoudrer de chapelure
• Mettre au four à 180° pendant 20 minutes
• Déguster chaud

Pour une fois, j'ai eu le temps de prendre des photos avant de me régaler, voici le résultat :

Deux gros plans pour mieux les voir :

 

Voilà un plat plutôt facile à faire et qui devrait plaire à beaucoup.

Bon appétit !

A bientôt.

Balade au soleil (en photos, parce qu'en ce moment, dehors, ce serait plutôt "chantons sous la pluie" !)

Bonsoir à tous,

Comme promis, la réponse de la question posée dans l'article précédent, le lieu où j'ai fait une balade dimanche dernier et rencontré les jolis poissons dont les portraits illustraient cette petite énigme. 

Comme vous l'aurez peut-être deviné, il s'agit d'un parc proche de Paris, mais non, ce n'est pas Versailles... c'est le parc de Saint Cloud, à la périphérie des villes de Boulogne, Sèvres et Saint Cloud.

Le château qui s'y dressait, construit au XVIème siècle, n'existe plus, endommagé en 1870 lors de la guerre contre les Prussiens et définitivement détruit en 1892 devant l'impossibilité de le restaurer. Son emplacement est aujourd'hui matérialisé par des ifs, et une association milite pour envisager sa reconstruction. Un jour, peut-être ?

En attendant, on peut se promener à pied ou en vélo dans ce grand parc (460 hectares, de quoi faire une belle balade !!!) et y découvrir différents paysages, certains très ordonnés dessinés par Le Nôtre (Monsieur, frère de Louis XIV, était le propriétaire du château au XVIIème siècle et y a fait de nombreux aménagements, ainsi que dans le parc).

Une partie un peu sauvage s'offre au visiteur quand on arrive du côté du Pont de Sèvres, une fois passée la Manufacture de Sèvres, encore en activité, et son musée, qui se trouve près d'une des entrées du jardin.

Mais très vite, on retrouve des allées bien ordonnées, qui conduisent à l'esplanade de l'ancien château et aux bâtiments annexes qui y restent, ainsi qu'aux bassins (où s'ébattaient les fameux poissons).

 

Près des bassins, on trouve de très beaux massifs, encore fleuris de mille couleurs, ce qui contraste avec le sol parfois couvert de feuilles mortes (surprenant pour un 31 juillet...), et notamment des roses encore très belles :

Nous voici sur l'esplanade où se dressait le château, d'où on a une très belle vue sur Paris, mais qui offre aussi un gros contraste entre les rambardes de pierre anciennes et les immeubles modernes, ainsi que la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse qu'on aperçoit au loin.

 

 

Pour les plus courageux, on peut monter pour avoir une encore plus belle vue (ce que je n'ai pas fait, vu que je testais des chaussures de randonnée encore trop neuves et qui me faisaient mal aux pieds... la prochaine fois quand j'aurai de meilleures chaussures sans doute !)

J'ai donc pris la direction la plus facile, pour redescendre vers les bords de la Seine, et là aussi, dans la partie basse du parc, on retrouve parfois ce mélange de modernité et d'ancien, 

 

 

 

 

Voilà, fin de la promenade, j'espère que demain, il fera un aussi beau soleil, et non pas un orage comme celui qui s'est abattu sur Paris vendredi soir vers 18 h 00, sous lequel je me suis trouvée en rentrant du travail... pour une belle douche, c'était une belle douche, je crois n'avoir jamais été aussi trempée de ma vie, et j'ai encore des affaires qui n'ont pas fini de sécher 24 heures après, c'est dire !

A bientôt !