Bonsoir à tous,
Tandis que la neige s’apprête à envahir la France, retour en Crète, sous le soleil de Cnossos, pour ma deuxième visite du site en 2000, dans des conditions différentes de ma première visite « au pas de course » en 1998, puisque je l’ai faite seule tôt le matin, avant que le site ne soit envahi par les groupes de touristes ! Retour dans l’album souvenirs…
Dès mon arrivée sur le site, un cri familier m’accueille : tiens, le paon est toujours là (toujours aussi bavard - pour ne pas dire criard - semble-t-il !)… mais comme la fois précédente, je l’entends, mais ne le vois pas… tant pis !
Il est à peine 9 h quand je commence ma visite ; comme cette fois-ci, je n’ai pas à suivre un groupe, je peux prendre mon temps et aller où j’en ai envie. Je ne suis restreinte que par les cordeaux qui délimitent les espaces autorisés au public… c’est dommage car j’aurais aimé entrer dans certains bâtiments dont l’accès est interdit… peut-être un jour prochain, lors d’une autre visite ?
Je parcours le site sans chercher à m’orienter, laissant le hasard guider mes pas et me ramener à la cour centrale, où je peux visiter la salle du trône sans faire la queue comme la fois précédente (normal, c’est une des plus belles pièces du palais, donc une des plus visitées). Puis je gravis l’escalier voisin et me promène sur de vastes terrasses, avant d’arriver à la salle qui surplombe celle du trône : elle est très belle, ornée de reproductions de fresques et percée en son centre d’un puits de lumière. Des hirondelles volent à travers la pièce en chantant, on se croirait soudain revenu des siècles en arrière...
Je sors sur une terrasse qui domine le palais et m’assois sur un muret pour faire une pause et admirer la vue sur le site.
Je continue la visite, descendant des escaliers, en remontant d’autres, traversant quelques pièces ou faisant demi-tour quand le chemin est barré... J’ai vraiment le sentiment de me promener dans le cœur du mythique labyrinthe, j’espère juste ne pas rencontrer le Minotaure au détour d’un couloir ! (ou, si c’est le cas, qu’il soit suffisamment rassasié pour ne pas me dévorer !)
Je trouve un escalier assez large qui me conduit au pied du palais, sur un chemin bordé de bancs bienvenus pour un bref repos avant de repartir vers les bâtiments. Comme en 1998, je ne peux qu’apercevoir certaines pièces toujours fermées au public comme le grand escalier ou la Chambre de la Reine.
Je me perds dans les ruines pour mieux les découvrir, profitant de la liberté de pouvoir me promener à ma guise.
Après des détours, j’arrive au bastion de l’entrée nord, facilement reconnaissable à sa fresque rouge montrant un taureau en train de charger. J’y monte, il n’y a qu’une grille qui empêche de s’approcher trop de cette fresque, qui est en relief alors que les autres du site semblent plates.
Je gagne un petit bâtiment qui se dresse un peu plus loin, le “bain lustral”, et emprunte l’escalier qui y descend pour mieux découvrir la pièce (non, je n’ai pas pris de bain, ça m’aurait pourtant rafraîchie car il faisait chaud !).
Après un arrêt au théâtre du palais, je retourne vers la sortie. Là, j’aperçois le paon si criard de tout à l’heure, dont la taille m’étonne, sa queue notamment semble immense mais c’est dommage, il n’est pas d’humeur à faire la roue et semble plutôt nous snober ! Une prochaine fois peut-être ?
Et voilà, c’est tout pour ce soir !
A bientôt.
Toujours de très belles photos. Tu nous donnes vraiment envie d'y aller.
RépondreSupprimerBidochon.
J'ai vraiment très envie d'aller m'y perdre de nouveau en ce moment et de me réchauffer au soleil de Crète... Bientôt j'espère !
RépondreSupprimerça change de la neige de ce début d'hiver !!!
RépondreSupprimerSi la météo tourne à la neige sur Paris ce week-end, je tenterai des photos pour un prochain article... A suivre !
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